Instantané breton
L'éclatement de mitraille des cosses de genêt dans le soleil cuit force à se souvenir de l'extrême turbulence des pierres confites closes. Gabrielle Marquet
Découvrir et faire découvrir des livres aimés. Partager le plaisir d'être un lecteur, ce merveilleux voyageur immobile. Ouvrir un livre, découvrir un monde...
L'éclatement de mitraille des cosses de genêt dans le soleil cuit force à se souvenir de l'extrême turbulence des pierres confites closes. Gabrielle Marquet
On t'a donné l'air léger, Le soleil bien rouge, L'eau pour te désaltérer, On t'a tout donné Puisque tu as tout reçu, Donne, donne, donne, Donne à ceux qui sont perdus, A ceux qui sont nus On t'a donné les oiseaux, La terre et les arbres, Les ruisseaux...
Quand je me mettrai à voler, Me sentant porté sur des ailes, Mon bien-être sera si grand Que je crains de prendre l'essor. Malgré de beaux cris et des leurres, Mon cap sera le vent plaisant, Quand je me mettrai à voler, Me sentant porter sur des ailes....
Courir le monde Par la seule magie de leurs noms il est des villes perdues ou non d'Aden à Zanzibar qui chantent dans nos mémoires. O cette rumeur de l'inconnu au coin des rues de la terre à Samarkand comme à Shanghaï avant même d'y être... Le refrain...
Les roses de Saadi J'ai voulu ce matin te rapporter des roses; Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir. Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées....
Café ! Je suis "trop trop forte" (je cause le jeune avec facilité, j'en fréquente beaucoup...). Je suis parvenue à dénicher un poème qui fasse le lien entre mon ras le bol ménager et le "noir moka". Admirez l'exploit ! Le bol de café Grandes amours dévastatrices...
Saison des hommes Sachant qu'elle nous sera ôtée, Je m'émerveille de croire en notre saison, Et que nos coeurs chaque fois Refusent l'ultime naufrage. Que demain puisse compter, Quand tout est abandon; Que nous soyons ensemble Egarés et lucides, Ardents...
Il est une liqueur au poète plus chère qui manquait à Virgile et qu'adorait Voltaire. C'est toi divin café, dont l'aimable liqueur sans altérer la tête épanouit le coeur. Ainsi quand mon palais est émoussé par l'âge, Avec plaisir encor je goûte ton breuvage....
Ton rire Tu peux m'ôter le pain, M'ôter l'air, si tu veux : Ne m'ôte pas ton rire. Ne m'ôte pas la rose, Le fer que tu égrènes Ni l'eau qui brusquement Éclate dans ta joie Ni la vague d'argent Qui déferle de toi. De ma lutte si dure Je rentre les yeux...
Dans le champ de colza les moineaux font mine de contempler les fleurs Basho