Princesse de l'ombre d'Indu Sundaresan
La lecture, l'année dernière, du recueil de nouvelles "Au couvent des petites fleurs" m'avait permis de découvrir cet auteure et j'avais aimé sa vision de l'Inde contemporaine, pétrie de traditions mais aspirant aussi à une certaine modernité. Avec ce roman, s'amorce un retour en arrière puisque la Princesse de l'ombre n'est autre que Jahanara, la fille aînée de Shah Jahan, l'empereur moghol qui fit construire le Taj Mahal pour abriter le corps de son épouse adorée.
Indu Sundaresan s'est appuyée sur des sources historiques fiables pour nous raconter le règne de cet empereur après le décès de son épouse préférée. Pendant la période de recherches avant l'écriture de ce livre, elle s'est attachée à la personnalité de Jahanara, femme de tête à qui son père confia la "direction" du zenana à peine le dernier souffle expiré par sa mère. Elle resta attachée à son père sacrifiant par là-même sa vie personnelle.
L'auteure nous décrit avec minutie les fastes de la cour moghole mais aussi les cruautés des coutumes ancestrales. Devenir empereur suppose par exemple éliminer physiquement les autres prétendants, à savoir ses propres frères.
Le lecteur suit conjointement les querelles pour la succesion qui démarrent bien avant le décès de Shah Jahan et l'édification du Mausolée de Lumière, qui doit rappeler pour l'éternité l'amour absolu qu'un homme vouait à sa femme.
Il m'est arrivé de trouver le temps un peu long en lisant cette saga historique mais le parcours singulier de Jahanara m'a intéressée et avouons-le, tout récit qui se passe en Inde a mes faveurs... le coeur a ses raisons que la critique littéraire ignore.
Merci aux éditions Michel Lafon pour cette lecture indienne.
Indu Sundaresan s'est appuyée sur des sources historiques fiables pour nous raconter le règne de cet empereur après le décès de son épouse préférée. Pendant la période de recherches avant l'écriture de ce livre, elle s'est attachée à la personnalité de Jahanara, femme de tête à qui son père confia la "direction" du zenana à peine le dernier souffle expiré par sa mère. Elle resta attachée à son père sacrifiant par là-même sa vie personnelle.
L'auteure nous décrit avec minutie les fastes de la cour moghole mais aussi les cruautés des coutumes ancestrales. Devenir empereur suppose par exemple éliminer physiquement les autres prétendants, à savoir ses propres frères.
Le lecteur suit conjointement les querelles pour la succesion qui démarrent bien avant le décès de Shah Jahan et l'édification du Mausolée de Lumière, qui doit rappeler pour l'éternité l'amour absolu qu'un homme vouait à sa femme.
Il m'est arrivé de trouver le temps un peu long en lisant cette saga historique mais le parcours singulier de Jahanara m'a intéressée et avouons-le, tout récit qui se passe en Inde a mes faveurs... le coeur a ses raisons que la critique littéraire ignore.
Merci aux éditions Michel Lafon pour cette lecture indienne.