Mary Wesley, so british, isn'it ?
C'est la rentrée : je vais me replonger dans les manuels et les revues pédagogiques ! Je songe avec nostalgie à mes lectures d'été et à l'écriture si plaisante de Mary Wesley. Dans les deux romans que j'ai dévorés, elle donne le beau rôle aux femmes, des femmes qui se libèrent souvent secrètement des conventions et placent au dessus de tout l'amour. Son époque de prédilection semble être la seconde guerre mondiale, elle restitue l'ambiance à la fois de peur mais aussi d'exaltation de cette période troublée. Ses portraits de groupe font mouche, le lecteur a une furieuse envie d'appartenir à ces "bandes" de jeunes gens que l'auteur nous dépeint de leur jeunesse à l'aube du grand âge. Le fait qu'elle ait commencé à écrire à 70 ans explique sans doute cette manière de raconter la vie entière de ses créatures de fiction. Elle procède beaucoup par retour en arrière. Tour à tour, un personnage, déjà âgé, se rappelle du passé commun au groupe auquel il appartient.
Deux beaux romans chorals...
PS : les couvertures sont belles, n'est-ce pas ? Pour le plaisir des yeux, je vous montre aussi celle d'une biographie consacrée à Mary Wesley.