La ville insoumise de Jon Fasman
Oops !
Profitant du rangement de printemps pour faire le tri dans ma "PAL", je redécouvre au milieu d'autres romans celui de Jon Fasman que j'avais promis de chroniquer ici ... Un petit effort de mémoire et je me rappelle bien avoir entamé ce bouquin mais, hélas, de l'avoir abandonné en plein milieu.
A l'heure où la blogosphère littéraire est capable de s'affoler tout un week-end pour une chronique maladroite ,il s'agit ici de peser chacun de ses mots. Ce n'est pas parce qu'on a écrit cinq articles et un texte rigolo pour sa petite femme sur le blog de celle-ci qu'on peut s'ériger en spécialiste de la question.
Je résume la 4ème de ce roman présenté comme un "thriller mené tambour battant" :
Fils d'immigrés russes et employé dans le commerce de ceux-ci à Chicago, Jim Vilatzer n'a pas la vie qu'il souhaite et court d'échec en échec. Quand on lui propose de partir à Moscou travailler pour la Fondation de la mémoire et de recueillir les témoignages d'anciens prisonniers du goulag, il n'hésite pas à sauter le pas, pensant pouvoir ainsi renouer avec ses racines et redonner du sens à son existence. Arrivé sur place, il tombe amoureux de Kaisa et se trouve bien malgré lui mêlé à un complot planétaire...
Sans doute n'étais-je pas d'humeur au moment de ma lecture, fatigué par le travail et absorbé par d'autres préoccupations, mais après deux cents pages il ne me semblait toujours pas avoir entendu le moindre bruit de tambour, pas même de tambourin dans le lointain, ni même un léger tintinnabulement à mes oreilles. Peut-être un peu déçu par le rythme très lent de l'installation de l'histoire, j'ai eu bien du mal à me motiver pour avancer dans ma lecture. J'ai surtout eu l'impression de lire une chronique de voyage avec les curiosités touristiques à ne pas manquer dans Moscou. En fait, ce livre n'était pas ce quoi je m'attendais et ayant d'autres romans qui me tendaient leurs pages, je suis passé à autre chose. Un livre à réouvrir cet été en profitant du soleil du Trégor.
Merci tout de même à Suzanne de Chez les filles pour cette proposition de lecture.