L'heure de l'ange de Anne Rice
Initialement, cet article devait être rédigé par demoiselle Aînée mais elle a déclaré forfait au bout d'une cinquantaine de pages. J'ai donc repris le flambeau et je comprends pourquoi ma fille a été rebutée par le début de l'histoire.
Un homme, aux identités multiples, tueur à gages pour les "gentils" (à savoir défendant les intérêts américains contre les menaces russes !?) se trouve dans un hôtel dont l'architecture rappelle celle des missions californiennes des siècles passés. Pendant de longs (très longs ?) chapitres, l'auteur nous décrit le combat que se livrent dans le coeur de cet individu le Bien et le Mal, le tout entrecoupé de descriptions du Mission In, le palace où il réside. Moi, j'appelle cela tirer à la ligne mais je suis peut-être un peu dure.
L'histoire a commencé à m'intéresser quand Toby, le héros, se voit offrir une chance de pardon et de rédemption. Le message lui est apporté par un ange Malchiah qui va le soutenir pendant son retour dans le giron de l'église et lui faire recouvrer la foi. Pour cela, l'ancien exécuteur des basses besognes américaines devra sauver une famille juive, menacée par la population du petit village de Norwich. Nous sommes au 13 ème siècle et c'est à cette époque que Toby doit mourir en se dévouant pour le Bien et renaître... Anne Rice décrit bien l'atmosphère de folie qui peut s'emparer d'un groupe et le pousser aux pires extrémités.
Je n'avais jusqu'à présent rien lu de cet auteur, qui pourtant semble connue pour ses histoires de vampires. Cette première expérience ne m'incite pas tellement à poursuivre plus avant ma découverte de ses romans.
Je remercie néanmoins les éditions Michel Lafon pour cet envoi.
Je me replonge dès à présent dans ma trève hivernale...