Et mon coeur transparent de Véronique Ovaldé
Ce que je sais de Véra Candida m'avait transportée d'enthousiasme. Je ne peux pas en dire autant de cette histoire dont le héros Lancelot Rubinstein est une sorte de Prince au bois dormant. Il vit aux marges de la société, son métier de correcteur d'épreuves lui permet de travailler à la maison et sa solitude n'est troublée que par les bavardages de sa femme qu'il n'écoute que d'une oreille très distraite. Peut-être que ce genre "d'ectoplasme mou" ravira certaines. Moi, je l'aurais volontiers secoué pour le sortir de sa léthargie. Son existence va basculer le jour où il rencontre Irina... Il reçoit sur la tête une de ses bottes jetée par la fenêtre par un amant mécontent. Il faut croire que ce choc va lui être salutaire car il quitte son épouse et suit la mystérieuse Irina dans des contrées froides et lointaines.
De nouveau marié, il reprend son quotidien un tantinet soporifique, rythmé par les voyages de sa belle qui réalise des documents animaliers. Autant lui a le calme d'un concombre, autant elle brûle de mille passions et se désespère devant la dégradation de notre planète et la disparition de certaines espèces.
Et un jour, un coup de fil apprend à Paul (rebaptisé ainsi par Irina) que sa femme a eu un accident, sa voiture est tombée dans le fleuve et elle s'est noyée.
Le récit prend alors de l'intérêt : Lancelot va enquêter sur le passé de sa femme et la découvrir peu à peu sous un jour nouveau. Il va devoir composer avec l'absence et ruser avec la douleur...
Autant l'histoire m'a peu convaincue, autant le style m'a plu : Véronique Ovaldé a le don pour mêler poésie et anecdotes triviales pour composer un texte résolument original, qui porte vraiment sa marque.
Je n'en ai pas fini avec cet auteur qui me semble gagne en densité de roman en roman.
De nouveau marié, il reprend son quotidien un tantinet soporifique, rythmé par les voyages de sa belle qui réalise des documents animaliers. Autant lui a le calme d'un concombre, autant elle brûle de mille passions et se désespère devant la dégradation de notre planète et la disparition de certaines espèces.
Et un jour, un coup de fil apprend à Paul (rebaptisé ainsi par Irina) que sa femme a eu un accident, sa voiture est tombée dans le fleuve et elle s'est noyée.
Le récit prend alors de l'intérêt : Lancelot va enquêter sur le passé de sa femme et la découvrir peu à peu sous un jour nouveau. Il va devoir composer avec l'absence et ruser avec la douleur...
Autant l'histoire m'a peu convaincue, autant le style m'a plu : Véronique Ovaldé a le don pour mêler poésie et anecdotes triviales pour composer un texte résolument original, qui porte vraiment sa marque.
Je n'en ai pas fini avec cet auteur qui me semble gagne en densité de roman en roman.