Le livre, un produit comme un autre ?
Je viens d'achever la lecture de cet agréable pavé "conçu" pour plaire à nos adolescents et je reste sur une impression mitigée. Pourquoi, me direz-vous ? La couverture, spectaculaire ("aguicheuse" me murmure mon esprit critique), la quatrième, élogieuse "Un récit fascinant, une aventure flamboyante, dans la tradition du Clan des Otori, de Lian Hearn" ( "N'exagérons rien !" marmonne celle qui a dévoré cette série) nous font pressentir des heures de lecture extraordinaires !
Je ne dois pas faire partie de la "cible" visée car j'ai trouvé le récit prenant, bien construit mais extrêmement formaté. Chaque élément a été visiblement pensé pour satisfaire les goûts des adolescents : exotisme, aventure, lutte entre le Bien et le Mal, amours... Tout y est ! Je ne devrais donc pas bouder mon plaisir.
D'où vient le malaise alors ? Du fait qu'Alison Goodman me semble être la nouvelle Stephenie Meyer et que son livre soit en tête de gondole, au détriment peut-être de romans plus originaux...