Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles de Gyles Brandreth
Un régal de lecture ! Un billet enthousiaste chez Alween m'avait incitée à le noter sur mon petit carnet. Gyles Brandreth nous entraîne dans le sillage d'Oscar Wilde et nous suivons celui-ci comme le narrateur de l'histoire, mi-fasciné, mi-agacé. Ce n'est pas Wilde lui-même qui nous raconte son enquête mais son ami Robert Sherard, arrière-petit-fils du poète Wordsworth et surtout véritable coeur d'artichaud. Il note, lui aussi, sur son petit carnet, des éléments précieux : les avancées de l'enquête pour les inclure dans une future biographie du célèbre écrivain et dramaturge. Le procédé est classique mais efficace. D'ailleurs dans cette histoire, Oscar Wilde se prend pour Sherlock Holmes et décide de faire de Sherard son docteur Watson.
Pour qu'il y ait roman policier, il nous faut un cadavre. Ce sera celui de Billy Wood, adolescent qui vendait ses charmes aux messieurs de "la haute" et à qui notre enquêteur donnait des "cours" de théâtre. O.Wilde découvre le corps à la lueur de nombreuses chandelles dans la chambre d'une maison qui a pour spécialité d'abriter les amoureux qui se veulent discrets. Il s'enfuit pour ne pas être impliqué dans une affaire qui s'annonce "délicate" pour lui mais sur les conseils de Conan Doyle ( himself), il révèle ce qu'il a vu à l'inspecteur Aidan Fraser.
L'intrigue n'est pas le point fort de ce roman, en revanche le portrait d'Oscar Wilde est du pur bonheur. Epicurien ( les pauses repas aux grandes tables londonniennes et parisiennes ponctuent l'enquête et excitent les papilles du lecteur !) , tyrannique ( il va où son humeur le mène et son cercle de fidèles doit s'adapter à ses imprévisibles tours et détours), fascinant, irritant, généreux, dépensier... L'auteur fait revivre un Wilde plus vrai que nature jusqu'à ses traits d'esprit les plus remarquables qui émaillent le texte.
Alors évidemment, cette première aventure terminée, j'ai lu avec empressement la deuxième : "Oscar Wilde et le jeu de la mort" et le charme a encore opéré !
Pour qu'il y ait roman policier, il nous faut un cadavre. Ce sera celui de Billy Wood, adolescent qui vendait ses charmes aux messieurs de "la haute" et à qui notre enquêteur donnait des "cours" de théâtre. O.Wilde découvre le corps à la lueur de nombreuses chandelles dans la chambre d'une maison qui a pour spécialité d'abriter les amoureux qui se veulent discrets. Il s'enfuit pour ne pas être impliqué dans une affaire qui s'annonce "délicate" pour lui mais sur les conseils de Conan Doyle ( himself), il révèle ce qu'il a vu à l'inspecteur Aidan Fraser.
L'intrigue n'est pas le point fort de ce roman, en revanche le portrait d'Oscar Wilde est du pur bonheur. Epicurien ( les pauses repas aux grandes tables londonniennes et parisiennes ponctuent l'enquête et excitent les papilles du lecteur !) , tyrannique ( il va où son humeur le mène et son cercle de fidèles doit s'adapter à ses imprévisibles tours et détours), fascinant, irritant, généreux, dépensier... L'auteur fait revivre un Wilde plus vrai que nature jusqu'à ses traits d'esprit les plus remarquables qui émaillent le texte.
Alors évidemment, cette première aventure terminée, j'ai lu avec empressement la deuxième : "Oscar Wilde et le jeu de la mort" et le charme a encore opéré !