L'ombre du vent
L'article d'Alwenn, lu il y a quelques mois, m'avait donné envie de découvrir ce livre et le mystère qui entourait le "sugus citron", bonbon qui apparaît comme contrepoint comique à de nombreuses occasions dans le récit.
Ce roman m'a fait une très forte impression, il mêle avec bonheur des genres très différents, le fantastique aussi bien que la commedia del 'arte. L'action se déroule à Barcelone et certaines pages sont un chant d'amour pour cette ville que le lecteur découvre au travers des saisons. L'histoire débute après la Seconde Guerre Mondiale, Daniele Sempere, dix ans, le narrateur, est le fils d'un libraire spécialisé dans les oeuvres anciennes. Il va choisir en compagnie de son père un livre dans un lieu extraordinaire : le Cimetière des Livres oubliés. Le roman élu "L'Ombre du vent" sera celui d'un certain Julian Carax . Daniele n'aura ensuite de cesse de découvrir qui est ce mystérieux auteur et ses recherches le ramèneront aux heures les plus noires de l'Espagne. Il remontera le temps jusqu'à l'enfance et la jeunesse de Carax, aidé en cela par un personnage extraordinaire, Fermin Romero de Torres, espion devenu clochard et ramené aux plaisirs de la vie par la chaleur et le soutien du narrateur et de son père. Fermin a le verbe haut, l'anarchisme à la bandoulière et un remède magique contre tous les maux de l'existence : le fameux sugus !
Nous suivons Daniele au cours des années rythmées par les bribes de connaissances qu'il acquiert sur le fantômatique Carax et c'est avec regret que nous le quittons à la fin de l'histoire.
Le récit est palpitant mais ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est le style de Carlos Ruiz Zafon. Aucune mièvrerie, aucune facilité, aucun "gothisme" de pacotille mais une perpétuelle inventivité où l'émotion affleure avec délicatesse toujours tempérée par un rire ou un sourire...
Un très coup de coeur !
Ce roman m'a fait une très forte impression, il mêle avec bonheur des genres très différents, le fantastique aussi bien que la commedia del 'arte. L'action se déroule à Barcelone et certaines pages sont un chant d'amour pour cette ville que le lecteur découvre au travers des saisons. L'histoire débute après la Seconde Guerre Mondiale, Daniele Sempere, dix ans, le narrateur, est le fils d'un libraire spécialisé dans les oeuvres anciennes. Il va choisir en compagnie de son père un livre dans un lieu extraordinaire : le Cimetière des Livres oubliés. Le roman élu "L'Ombre du vent" sera celui d'un certain Julian Carax . Daniele n'aura ensuite de cesse de découvrir qui est ce mystérieux auteur et ses recherches le ramèneront aux heures les plus noires de l'Espagne. Il remontera le temps jusqu'à l'enfance et la jeunesse de Carax, aidé en cela par un personnage extraordinaire, Fermin Romero de Torres, espion devenu clochard et ramené aux plaisirs de la vie par la chaleur et le soutien du narrateur et de son père. Fermin a le verbe haut, l'anarchisme à la bandoulière et un remède magique contre tous les maux de l'existence : le fameux sugus !
Nous suivons Daniele au cours des années rythmées par les bribes de connaissances qu'il acquiert sur le fantômatique Carax et c'est avec regret que nous le quittons à la fin de l'histoire.
Le récit est palpitant mais ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est le style de Carlos Ruiz Zafon. Aucune mièvrerie, aucune facilité, aucun "gothisme" de pacotille mais une perpétuelle inventivité où l'émotion affleure avec délicatesse toujours tempérée par un rire ou un sourire...
Un très coup de coeur !