Hiver arctique de Arnaldur Indridason
Elias, petit métis de dix ans, est retrouvé poignardé à mort au pied de son immeuble. Arnaldur Indridason nous plonge une nouvelle fois au coeur de la barbarie et entraîne son lecteur dans un "hiver arctique", aussi glacial que le constat implacable qui est fait de notre société contemporaine.
Erlendur, l'enquêteur, toujours en proie à ses démons personnels,va tenter de trouver le coupable de ce crime qui peut sembler raciste. Il aura du mal à nouer le contact avec Sunee, la mère du garçonnet, jeune femme thaïlandaise, bien adaptée en apparence à la vie en Islande mais maîtrisant toujours mal la langue dix ans après son arrivée. Il rencontrera tous ceux qui ont approché l'enfant peu avant le crime et ce sera l'occasion pour l'auteur de présenter les différentes positions des Islandais face à l'immigration asiatique.Ce pays de 300 000 habitants oscille entre le rêve d'une société muticulturelle qui apporterait un sang neuf et la crainte de perdre sa culture et son identité face à des personnes qui ne souhaiteraient pas s'intégrer dans le tissu social islandais . Ces questions sont d'actualité dans de nombreux pays mais elles se posent peut-être avec plus d'acuité du fait de la population peu nombreuse de l'Islande.
La fin est particulièrement terrible et nous ramène à nos responsabilités d'adultes, à l'éducation ou plutôt à l'absence d'éducation et de repères moraux de certains adolescents.
Les quelques dernières pages donnent au roman une dimension supplémentaire, Indridason semble nous mettre en garde : attention aux coeurs gelés, qui ne s'indignent plus, qui ne compatissent plus, qui n'aiment plus, qui ne ressentent plus...attention à cet "hiver" moral dans lequel notre société pourrait sombrer...
Erlendur, l'enquêteur, toujours en proie à ses démons personnels,va tenter de trouver le coupable de ce crime qui peut sembler raciste. Il aura du mal à nouer le contact avec Sunee, la mère du garçonnet, jeune femme thaïlandaise, bien adaptée en apparence à la vie en Islande mais maîtrisant toujours mal la langue dix ans après son arrivée. Il rencontrera tous ceux qui ont approché l'enfant peu avant le crime et ce sera l'occasion pour l'auteur de présenter les différentes positions des Islandais face à l'immigration asiatique.Ce pays de 300 000 habitants oscille entre le rêve d'une société muticulturelle qui apporterait un sang neuf et la crainte de perdre sa culture et son identité face à des personnes qui ne souhaiteraient pas s'intégrer dans le tissu social islandais . Ces questions sont d'actualité dans de nombreux pays mais elles se posent peut-être avec plus d'acuité du fait de la population peu nombreuse de l'Islande.
La fin est particulièrement terrible et nous ramène à nos responsabilités d'adultes, à l'éducation ou plutôt à l'absence d'éducation et de repères moraux de certains adolescents.
Les quelques dernières pages donnent au roman une dimension supplémentaire, Indridason semble nous mettre en garde : attention aux coeurs gelés, qui ne s'indignent plus, qui ne compatissent plus, qui n'aiment plus, qui ne ressentent plus...attention à cet "hiver" moral dans lequel notre société pourrait sombrer...