Requiem pour une cité de verre de Donna Leon
J'attendais avec impatience la sortie du dernier opus de cette Américaine installée à Venise depuis plus de vingt ans. La cité de verre évoque l'île de Murano où se fabriquent les bijoux que je collectionne déjà depuis quelques années.
Mais il me semble que la magie n'opère plus : le commissaire Brunetti est toujours égal à lui-même, épicurien et amateur de vérité, Venise est toujours aussi belle, Paola,l'épouse de Brunetti, cuisine toujours aussi bien... C'est moi, sans doute qui n'apprécie plus autant ce qui était devenu un rendez-vous annuel fédérateur. Et oui, le roman circule entre tous les membres de la famille élargie et il y a même un tour d'organisé...
Pourtant les thèmes abordés m'intéressent : la pollution de la lagune et les lourdeurs de la bureaucratie. J'aurais peut-être préféré que ces sujets ne prennent pas le pas sur l'intrigue, qui me semble bien légère. Pour moi, l'intrigue ne peut, ne doit pas, être un canevas convenu au service d'idées, même fortes. Elle doit rester le coeur du roman. Je suis un peu déçue mais l'année prochaine me verra tout de même fidèle au rendez-vous...