Tempus fugit...le temps s'enfuit
Dans le cadre de l'opération Masse critique, de Babélio, j'ai reçu un "recueil" de 11 photos de makuramis illustrées par 11 nouvelles écrites par des personnes dont le point commun est de posséder un blog.
Présenté ainsi, l'objet semble un peu inclassable et de fait, il l'est.
Je me suis rendue compte que pour pratiquement chaque "duo", j'ai d'abord regardé longuement la photo pour ensuite lire la nouvelle et revenir à la photo. Je me suis souvent demandée si j'aurais écrit la même histoire, en ayant comme point de départ cette même photo et parfois la réponse fut oui tellement l'histoire me paraissait découler naturellement du détail mis en valeur par Makuramis. Ce fut notamment le cas pour "Absence" et "Patch".
Les photos montrent les dégâts que le temps provoque sur des matériaux pour la plupart urbains. Les nouvelles montrent les dégâts que le temps provoque sur les êtres et les sentiments humains. Le parallèle est intéressant et la nouvelle me paraît être le meilleur support écrit pour cet exercice délicat. Chaque photo est comme un petit monde, chaque nouvelle aussi : un monde qui s'éveille quand on pose son regard sur la photo ou quand on lit le texte; un monde qui se referme quand on quitte des yeux la photo ou qu'on a achevé la lecture de la nouvelle.
Seuls deux "duos" m'ont laissée perplexe : "Fantôme" et "Ad lib errer", cela tient à la façon d'écrire. J'en suis restée pour les nouvelles à une écriture classique (Maupassant, pour moi, reste le maître en la matière) et la prose un peu poétique, mystérieuse, voire obscure des ces deux nouvelles m'a déconcertée.
La lecture de cet "objet" littéraire non identifié m'a beaucoup plu et je remercie "makuramis édition" pour ce cadeau de Noël arrivé un peu avant la date !
Présenté ainsi, l'objet semble un peu inclassable et de fait, il l'est.
Je me suis rendue compte que pour pratiquement chaque "duo", j'ai d'abord regardé longuement la photo pour ensuite lire la nouvelle et revenir à la photo. Je me suis souvent demandée si j'aurais écrit la même histoire, en ayant comme point de départ cette même photo et parfois la réponse fut oui tellement l'histoire me paraissait découler naturellement du détail mis en valeur par Makuramis. Ce fut notamment le cas pour "Absence" et "Patch".
Les photos montrent les dégâts que le temps provoque sur des matériaux pour la plupart urbains. Les nouvelles montrent les dégâts que le temps provoque sur les êtres et les sentiments humains. Le parallèle est intéressant et la nouvelle me paraît être le meilleur support écrit pour cet exercice délicat. Chaque photo est comme un petit monde, chaque nouvelle aussi : un monde qui s'éveille quand on pose son regard sur la photo ou quand on lit le texte; un monde qui se referme quand on quitte des yeux la photo ou qu'on a achevé la lecture de la nouvelle.
Seuls deux "duos" m'ont laissée perplexe : "Fantôme" et "Ad lib errer", cela tient à la façon d'écrire. J'en suis restée pour les nouvelles à une écriture classique (Maupassant, pour moi, reste le maître en la matière) et la prose un peu poétique, mystérieuse, voire obscure des ces deux nouvelles m'a déconcertée.
La lecture de cet "objet" littéraire non identifié m'a beaucoup plu et je remercie "makuramis édition" pour ce cadeau de Noël arrivé un peu avant la date !