Broderies de Marjane Satrapi
C'est la semaine des surprises ! Après avoir été piégée par la couverture rose de "A moi pour toujours" qui me semblait annoncer de la "chicken litt" de qualité, je pensais en toute ingénuité que la BD "Broderies" allait évoquer un loisir innocent auquel je m'adonne avec plaisir. Que nenni ! A vous de lire et de découvrir ce que cache le titre !
J'ai beaucoup aimé le ton irrévérencieux de Marjane Satrapi. L'histoire se déroule après un repas de famille, les hommes se livrent à un sieste postprandiale et les femmes sirotent du thé en racontant des horreurs sur ces messieurs. Chacune des femmes présentes, jeunes et moins jeunes va narrer une mésaventure avec un homme où les rires que ce récit va susciter dans l'assistance ne dissimulent pas entièrement l'amertume ou le chagrin. Les femmes se moquent des hommes mais la moquerie (qui s'exerce d'ailleurs dans le dos de ceux-ci) est une arme bien faible dans une société iranienne figée où le simple fait d'être un garçon vous place au dessus des filles.
La parole des femmes n'est libre que lorsqu'elles se retrouvent entre elles pour discuter. D'ailleurs la grand-mère de M.Satrapi le dit "Parler derrière le dos des autres est le ventilateur du coeur".
Ces portraits de femmes vont sourire sans pour autant dissimuler la difficulté d'être et de s'affirmer comme individu lorsqu'on naît du sexe dit faible en Iran !
Keisha vient aussi de terminer la lecture de cette BD et vous en parle sur son blog.
J'ai beaucoup aimé le ton irrévérencieux de Marjane Satrapi. L'histoire se déroule après un repas de famille, les hommes se livrent à un sieste postprandiale et les femmes sirotent du thé en racontant des horreurs sur ces messieurs. Chacune des femmes présentes, jeunes et moins jeunes va narrer une mésaventure avec un homme où les rires que ce récit va susciter dans l'assistance ne dissimulent pas entièrement l'amertume ou le chagrin. Les femmes se moquent des hommes mais la moquerie (qui s'exerce d'ailleurs dans le dos de ceux-ci) est une arme bien faible dans une société iranienne figée où le simple fait d'être un garçon vous place au dessus des filles.
La parole des femmes n'est libre que lorsqu'elles se retrouvent entre elles pour discuter. D'ailleurs la grand-mère de M.Satrapi le dit "Parler derrière le dos des autres est le ventilateur du coeur".
Ces portraits de femmes vont sourire sans pour autant dissimuler la difficulté d'être et de s'affirmer comme individu lorsqu'on naît du sexe dit faible en Iran !
Keisha vient aussi de terminer la lecture de cette BD et vous en parle sur son blog.