Noé de claire Clément
Dans le cadre du Prix-Trégor ados, j'ai lu un joli petit roman qui se déroule dans le milieu des mariniers. Noé, dix ans, vient de perdre sa maman dans un accident de voiture. Il est recueilli par ses grands-parents paternels qui sont mariniers. Sa nouvelle maison va être le Nan-Ty,une belle péniche. Noé devient vite proche de ses grands-parents qu'il voyait peu avant le décès de sa mère. Il est vrai que son père, leur fils, "surnommé 3 x 1 = 0 (1-stable, 1-fidèle, 1-capable d'être père)" par sa mère empêchait toute tentative de rapprochement.
Ce père, dont le seul nom mettait sa maman en colère, il ne l'a pas vu depuis huit ans.
Au fil des jours, il se lie d'amitié avec Gaëlle, une jeune demoiselle avec du tempérament et devient "copain" avec Homère, non pas le chat de la péniche mais le canard qui ne quitte pas le bord. Il faut dire que le malheureux ne supporte plus l'eau depuis que le grand-père l'a sauvé de la noyade: Homère coulait à pic, les palmes entravés par des algues. Quand Noé est triste et pense à sa mère, le canard semble sentir son chagrin: "Homère m'a rejoint, et il s'est collé à ma cuisse. J'ai senti immédiatement sa chaleur. Ca m'a rappelé certains soirs à la maison, l'hiver. Maman posait une serviette de toilette sur le radiateur et, lorsqu'elle était chaude, elle m'en entourait les pieds. J'adorais ça! La chaleur montait de mes pieds jusqu'au coeur, et je frissonnais de plaisir. J'ai eu la même sensation avec Homère. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai posé ma joue sur ses plumes."
Evidemment, Noé va devenir un bon marinier, grâce aux conseils de son grand-père et se réconcilier avec son père. Il comprendra qu'il n'est pas obligé de partager le ressentiment que sa mère éprouvait pour son père. Je dis "évidemment" car la trame du roman est classique mais cela rien a la qualité du roman, qui m'a fait découvrir un milieu que je connaissais peu: celui des mariniers.
Ce père, dont le seul nom mettait sa maman en colère, il ne l'a pas vu depuis huit ans.
Au fil des jours, il se lie d'amitié avec Gaëlle, une jeune demoiselle avec du tempérament et devient "copain" avec Homère, non pas le chat de la péniche mais le canard qui ne quitte pas le bord. Il faut dire que le malheureux ne supporte plus l'eau depuis que le grand-père l'a sauvé de la noyade: Homère coulait à pic, les palmes entravés par des algues. Quand Noé est triste et pense à sa mère, le canard semble sentir son chagrin: "Homère m'a rejoint, et il s'est collé à ma cuisse. J'ai senti immédiatement sa chaleur. Ca m'a rappelé certains soirs à la maison, l'hiver. Maman posait une serviette de toilette sur le radiateur et, lorsqu'elle était chaude, elle m'en entourait les pieds. J'adorais ça! La chaleur montait de mes pieds jusqu'au coeur, et je frissonnais de plaisir. J'ai eu la même sensation avec Homère. Je l'ai pris dans mes bras et j'ai posé ma joue sur ses plumes."
Evidemment, Noé va devenir un bon marinier, grâce aux conseils de son grand-père et se réconcilier avec son père. Il comprendra qu'il n'est pas obligé de partager le ressentiment que sa mère éprouvait pour son père. Je dis "évidemment" car la trame du roman est classique mais cela rien a la qualité du roman, qui m'a fait découvrir un milieu que je connaissais peu: celui des mariniers.