Double crime dans la rue Bleue
Quand le temps dans les Côtes d'Armor se fait maussade, rien de tel pour le moral qu'un petit séjour à Marseille au début du XXème siècle en compagnie de Jean Contrucci. L'action débute dans la cité phocéenne, plus exactement à l'aube du 24 janvier 1903, dans le quartier de La Belle de Mai. Albert Rastègue, allumeur de réverbère de son état et grand buveur devant l'Eternel, découvre une mystérieux cadavre sans tête et sans main !
L'enquête va être menée conjointement par le commissaire divisionnaire Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise et son neveu Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au journal Le Petit Provençal. Jean Contrucci nous dépeint avec précision et délectation l'ambiance de l'époque. Nous découvrons dans ce roman l'univers des cigareuses, pas si loin pour ceux qui connaissent de celui des ouvrières des conserveries de poissons de Concarneau ou de Douarnenez.Toutes ces dames, réduites quasi à l'esclavage, n'en gardent pas moins le verbe haut et les chamailleries faciles. Au delà de l'intrigue policière, se plonger dans un roman de cet auteur, c'est faire un bond dans le passé, partager souvent le quotidien des petites gens avec leur parler et leurs habitudes et cerise sur le gâteau connaître une nouvelle recette de Thérésou, la femme du commissaire, une cuisinière hors paire.
Le style est bien adapté à l'époque , un tantinet ampoulé par moment avec de temps en temps quelques plaisanteries bien grasses échangées par le duo Eugène/ Raoul.
J'apprécie beaucoup les titres de chapitre à rallonge comme" Où l'on fait connaissance d'une veuve de la variété "joyeuse", qui a bien connu le mort de la rue Bleue" ou bien "Où, après un cuissot de sanglier sauce poivrade, on apprend au dessert qu'un troisième cadavre a été retrouvé égorgé dans une rue de La Belle de Mai."
J'ai déjà à mon actif "L'énigme de la Blancarde", "La faute de l'abbé Richard" et "le secret du docteur Danglars". Je compte bien retrouver encore les personnages haut en couleur de J.Contrucci dans les autres romans déjà parus mais j'attends comme toute lectrice compulsive, contrainte à un budget qu'ils paraissent en poche...
L'enquête va être menée conjointement par le commissaire divisionnaire Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise et son neveu Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au journal Le Petit Provençal. Jean Contrucci nous dépeint avec précision et délectation l'ambiance de l'époque. Nous découvrons dans ce roman l'univers des cigareuses, pas si loin pour ceux qui connaissent de celui des ouvrières des conserveries de poissons de Concarneau ou de Douarnenez.Toutes ces dames, réduites quasi à l'esclavage, n'en gardent pas moins le verbe haut et les chamailleries faciles. Au delà de l'intrigue policière, se plonger dans un roman de cet auteur, c'est faire un bond dans le passé, partager souvent le quotidien des petites gens avec leur parler et leurs habitudes et cerise sur le gâteau connaître une nouvelle recette de Thérésou, la femme du commissaire, une cuisinière hors paire.
Le style est bien adapté à l'époque , un tantinet ampoulé par moment avec de temps en temps quelques plaisanteries bien grasses échangées par le duo Eugène/ Raoul.
J'apprécie beaucoup les titres de chapitre à rallonge comme" Où l'on fait connaissance d'une veuve de la variété "joyeuse", qui a bien connu le mort de la rue Bleue" ou bien "Où, après un cuissot de sanglier sauce poivrade, on apprend au dessert qu'un troisième cadavre a été retrouvé égorgé dans une rue de La Belle de Mai."
J'ai déjà à mon actif "L'énigme de la Blancarde", "La faute de l'abbé Richard" et "le secret du docteur Danglars". Je compte bien retrouver encore les personnages haut en couleur de J.Contrucci dans les autres romans déjà parus mais j'attends comme toute lectrice compulsive, contrainte à un budget qu'ils paraissent en poche...