Carl Hiaasen: un nom imprononçable pour un roi du polar déjanté
Je m'étais promis-juré-craché, pour cause de restriction de budget, achat de maison oblige, de ne plus me laisser tenter que par des livres de poche.Seulement voilà, le dernier Carl Hiaasen ne cessait de me dire, depuis son étal dans ma librairie préférée (Gwalarn à Lannion): Achète-moi, achète-moi !!! Après une résistance héroïque (d'au moins une semaine...), je succombai avec délice et je plongeai dès mon retour à la maison dans les aventures de Honey, jeune femme un peu givrée (mais bon, qui suis-je pour juger ? Moi, j'entends bien des livres qui me parlent !).Elle vit en Floride et ne supporte ni les injustices ni la bêtise humaine: autant dire qu'elle vit plutôt mal... Comme à son habitude, l'auteur nous entraîne dans des péripéties drôlatiques, tout en défendant avec feu une Floride qu'il aime et voit dévastée par la pollution et la spéculation immobiliaire. S'embarquer avec Carl Hiaasen, c'est toujours un voyage au long cours... Mon préféré: "Jackpot" a l'épaisseur qui fait dire à tout lecteur compulsif: Ouais, au moins trois soirs de lecture d'assurés...
Croco-deal met en scène, comme souvent, un personnage fragile: Honey souffre d'une très nette propension à se mettre dans les ennuis et son entourage: son fils Fry et son ex-mari Perry, tentent tant bien que mal de la préserver des guêpiers dans lesquels elle se fourre. Il n'empêche, elle mettra K.O, quoique de façon peu académique, une galerie de méchants réjouissants tellement ils sont immondes. Moi, j'adore cet univers déjanté , peut-être parce que Carl Hiaasen se garde toujours de faire triompher les méchants. Un happy-end de temps en temps, dans ce monde de brutes, ça ne fait pas de mal.
Croco-deal met en scène, comme souvent, un personnage fragile: Honey souffre d'une très nette propension à se mettre dans les ennuis et son entourage: son fils Fry et son ex-mari Perry, tentent tant bien que mal de la préserver des guêpiers dans lesquels elle se fourre. Il n'empêche, elle mettra K.O, quoique de façon peu académique, une galerie de méchants réjouissants tellement ils sont immondes. Moi, j'adore cet univers déjanté , peut-être parce que Carl Hiaasen se garde toujours de faire triompher les méchants. Un happy-end de temps en temps, dans ce monde de brutes, ça ne fait pas de mal.