Un lieu incertain
J'ose à peine me l'avouer: le dernier Fred Vargas m'a déçue ! Pourtant, tout avait commencé pour le mieux: Quimper, un midi ensoleillé, un déjeuner pris dans le sympathique "bistrot à lire" (18 rue des Boucheries, pour ceux et celles qui aiment le concept: bon choix de polars, petits plats tendance bio et accueil chaleureux). C'est d'ailleurs là-bas que je m'étais procurée le roman en question. Ma soeur aînée, qui l'avait acheté, devait me le prêter mais je n'ai pas eu pas la patience d'attendre qu'elle finisse sa lecture.
Et là...le truc bizarre, les premières pages ne m'attirèrent pas comme à l'habitude dans l'univers du commissaire Adamsberg. Je mis cela sur le compte d'une digestion postprandiale difficile (Pourtant la tarte au chèvre m'avait semblé bien légère...)
Quelques jours plus tard, je retentai l'expérience et j'achevai la lecture sans enthousiasme excessif. Beaucoup de critiques glanées à droite et à gauche dans les journaux se félicitent de la pointe de fantastique qui apparaît dans ce roman. En effet, les vampires y ont la part belle, surtout dans le petit village serbe de Kiseljevo.Adamsberg passe même une nuit enfermé dans un tombeau, où reposerait une belle jeune femme qu'un peu de sang frais ne rebuterait pas. Le commissaire, sur le point de mourir, se demande s'il va voir toute sa vie défiler devant ses yeux et non, ses derniers instants sont occupés par quelque chose de plus original: une interrogation lancinante, que peuvent bien être les kobasice que son hôtesse devait préparer pour le dîner ? La suite nous révélera qu'il s'agit en fait de saucisses. D'ordinaire, ce télescopage de registres, ce mélange d'angoisse et de dérision me plaît mais à part quelques passages où j'ai retrouvé cette écriture particulière, l'ensemble m'a semblé trop tiré par les cheveux et je regrette aussi que la psychologie de notre commissaire "pelleteur de nuages" ait été révélée de manière si explicite par Paul de Josselin, assassin à ses heures mais aussi grand lecteur des âmes.
Et là...le truc bizarre, les premières pages ne m'attirèrent pas comme à l'habitude dans l'univers du commissaire Adamsberg. Je mis cela sur le compte d'une digestion postprandiale difficile (Pourtant la tarte au chèvre m'avait semblé bien légère...)
Quelques jours plus tard, je retentai l'expérience et j'achevai la lecture sans enthousiasme excessif. Beaucoup de critiques glanées à droite et à gauche dans les journaux se félicitent de la pointe de fantastique qui apparaît dans ce roman. En effet, les vampires y ont la part belle, surtout dans le petit village serbe de Kiseljevo.Adamsberg passe même une nuit enfermé dans un tombeau, où reposerait une belle jeune femme qu'un peu de sang frais ne rebuterait pas. Le commissaire, sur le point de mourir, se demande s'il va voir toute sa vie défiler devant ses yeux et non, ses derniers instants sont occupés par quelque chose de plus original: une interrogation lancinante, que peuvent bien être les kobasice que son hôtesse devait préparer pour le dîner ? La suite nous révélera qu'il s'agit en fait de saucisses. D'ordinaire, ce télescopage de registres, ce mélange d'angoisse et de dérision me plaît mais à part quelques passages où j'ai retrouvé cette écriture particulière, l'ensemble m'a semblé trop tiré par les cheveux et je regrette aussi que la psychologie de notre commissaire "pelleteur de nuages" ait été révélée de manière si explicite par Paul de Josselin, assassin à ses heures mais aussi grand lecteur des âmes.