la guerre des légumes
Dernière lecture en date: un savoureux roman irlandais où l'on découvre avec bonheur des personnages riches en humanité et en amour de la vie. La couverture m'a immédiatement séduite par le décalage entre le visage poupin de la femme et le minuscule petit pois.
J'aime particulièrement les histoires qui nous offrent une galerie de portraits et nous permettent de découvrir un pays, une ville ou même un quartier de cette ville.
La guerre des légumes réunit tous ces éléments . Venez partager le quotidien de la fabuleuse Philomène , de ses enfants, de Soeur Rosaleen qui verra s'éveiller en elle une âme d'animatrice de loto...
"Quatorze personnes partirent du Centre d'accueil mieux loties que lors de leur arrivée. Elles rentrèrent chez elles avec un butin, allant de poires en conserve à des rouleaux de papier hygiénique, de cigarettes à des yaourts allégés. Ils avaient beau ne pas avoir eu les chiffres pour gagner, tous, gagnants et perdants, étaient satisfaits de leur grille. Seule soeur Rosaleen ne l'était pas.
La religieuse était écoeurée. Dans sa vie religieuse, rien ne lui avait procuré la même satisfaction que celle qu'elle avait éprouvés en criant les numéros. Rien ne l'avait liée avec autant de dynamisme aux vies de ceux dont elle avait la responsabilité. Pour une fois, elle n'était pas séparée d'eux, elle ne veillait pas sur eux; elle était l'un d'eux et ils étaient avec elle. Soeur Rosaleen ne voulait pas que cela s'arrête.Maintenant que c'était terminé, elle mourait d'envie que cela recommence. Elle était accro."
J'aime particulièrement les histoires qui nous offrent une galerie de portraits et nous permettent de découvrir un pays, une ville ou même un quartier de cette ville.
La guerre des légumes réunit tous ces éléments . Venez partager le quotidien de la fabuleuse Philomène , de ses enfants, de Soeur Rosaleen qui verra s'éveiller en elle une âme d'animatrice de loto...
"Quatorze personnes partirent du Centre d'accueil mieux loties que lors de leur arrivée. Elles rentrèrent chez elles avec un butin, allant de poires en conserve à des rouleaux de papier hygiénique, de cigarettes à des yaourts allégés. Ils avaient beau ne pas avoir eu les chiffres pour gagner, tous, gagnants et perdants, étaient satisfaits de leur grille. Seule soeur Rosaleen ne l'était pas.
La religieuse était écoeurée. Dans sa vie religieuse, rien ne lui avait procuré la même satisfaction que celle qu'elle avait éprouvés en criant les numéros. Rien ne l'avait liée avec autant de dynamisme aux vies de ceux dont elle avait la responsabilité. Pour une fois, elle n'était pas séparée d'eux, elle ne veillait pas sur eux; elle était l'un d'eux et ils étaient avec elle. Soeur Rosaleen ne voulait pas que cela s'arrête.Maintenant que c'était terminé, elle mourait d'envie que cela recommence. Elle était accro."