Quand souffle le vent du Nord...
La tribu a intérêt à se faire oublier ! Dimanche après-midi, je m'étais réfugiée dans ma chambre, sous la couette, avec Minouche (ma chatte acariâtre) pour débuter la lecture de ce roman prometteur. J'étais plongée dans l'histoire d'Emmi et de Léo (Ah Léo ! Je partage l'avis de Cuné, il est craquant!) qui suite à un mail envoyé par erreur se lancent dans une correspondance via Internet qui devient vite un dialogue intime puis amoureux. Deux parfaits inconnus nouent une relation qui les amène sur des chemins de vie qu'ils n'avaient pas prévus...
Je tournais page après page à un rythme effrené quand surgit Demoiselle Cadette avec sa Nintendo. "M'man, je peux venir avec toi, je me tairai, j'te jure !". Elle était talonnée par le King Charles qui s'installa immédiatement sur le tapis. Comment lire quand une miss à côté de vous commente ses performances sur sa DS ?
Mais le pire restait à venir... Demoiselle Aînée arriva à son tour,de retour du gymnase, toute contente d'avoir assisté à un match de volley avec son père et de s'être vue proposer de tenir certains samedis de compétition les feuilles de match et le tableau des scores . Et attention, 11 euros l'après-midi : une fortune quand on a quinze ans ! Evidemment, elle avait amené avec elle sa chatte Pooky, qui sinon, allait s'ennuyer toute seule au salon. Mon havre de paix était devenu un hall de gare ! Et je n'avais qu'une envie : retrouver les héros de Daniel Glattauer ! Survint alors ma Moitié, tout heureux de me raconter aussi son après-midi mais il croisa mon regard désespéré-implorant-assassin et il comprit le message. En une minute, il avait chassé la tribu, refermé la porte de la chambre en me faisant un clin d'oeil et je me replongeai avec délice dans mon roman !
Deux heures top chrono et une fin ouverte... du genre qui énerve !