Colombo Chicago de Mary Anne Mohanraj

Publié le par Armande

Je viens de terminer la lecture de ce beau roman qui évoque à travers deux familles sur plusieurs générations la difficulté à être soi. Comment être soi quand on vient de Ceylan et qu'il faut s'habituer à Chicago? Comment être soi quand on ne correspond pas à l'idéal , au modèle voulu par les parents ?

Le lecteur partage, au fil des chapitres, un moment de vie avec un personnage, homme ou femme et découvre ensuite peu à peu la place que celui-ci occupe dans une famille: les Kandiah ou les Vallipuram. L'auteur nous dévoile le vécu, les pensées, les doutes de ce personnage dans le chapitre qui lui est consacré, puis nous entendons parler de celui-ci dans les autres chapitres mais, nous avons la vision qu'un autre membre de la famille a sur lui.

 Mangai fait exception à la règle puisque M.A Mohanraj nous la présente au début du roman, elle a dix-sept ans et suit dans les coulisses le mariage de son frère. Elle vivra pendant la semaine de festivité une expérience unique qui deviendra l'élément fondateur de sa vie. Et surprise, nous la redécouvrons à la fin du roman à travers de très belles pages. Elle transforme la préparation d'un repas en cérémonie commémorant cet événement. Cette structure en boucle nous permet de refermer le livre sur une impression d'achèvement, c'est avec regret pourtant que je quitte ces deux familles , l'esprit empli des jardins luxuriants  et des curry épicés de Ceylan.

Publié dans romans d'exception

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
je le note j'aime bien ce genre de roman.
Répondre
A
<br /> C'est une lecture extrêmement dépaysante et très agréable !<br /> <br /> <br />
K
Bonjour, une surprise pour toi! Va voir mon blog ou http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-23291894.html
Répondre
K
Oh mais ce roman a tout pour me plaire ! Le thème, et puis ton commentaire qui en dit du bien; le petit éditeur que j'aime bien ; et la sûûûblime couverture !
Répondre
A
<br /> Je suis d'accord pour la couverture. Les saris, c'est le rêve ... mais dans  mon Trégor venteux et frisquet, c'est le genre de tenue que je ne me vois pas arborer. Bonne lecture !<br /> <br /> <br />