Mors tua de Danila Comastri Montanari
Dans la même collection que "Les secrets de Londres", j'ai aussi lu les dernières aventures du sénateur Publius Aurélius Statius, personnage que je suis déjà depuis quelques tomes. Est-ce l'effet de la lassitude, j'ai trouvé ce dernier roman moins plaisant que les autres. Pour ceux qui ignorent l'existence de ce redoutable séducteur, faire sa connaissance peut être distrayant: il se caractérise à la fois par une terrible fatuité et une grande conscience de celle-ci. J'aime surtout son domestique grec, Castor, qui le mène par le bout du nez et trouve son statut d'esclave tellement agréable (il faut dire qu'il a quelque peu amélioré ledit statut) qu'il refuse dans ce dernier épisode d'être affranchi ! J'aime aussi cette série parce qu'elle nous ramène à l'Antiquité et nous la présente de manière vivante, loin de l'image un peu figée de cette période que peuvent nous donner parfois certains cours d'histoire ou de latin.
Le maître incontesté du roman policier se déroulant durant l'Antiquité reste Steven Saylor, je me rappelle encore du grand bonheur de lecteur que j'avais éprouvé en lisant ses premiers romans, en particulier "Un Egyptien dans la ville".