Le brodeur bleu
Une autre de mes passions qui peut paraître assez éloignée de celle pour les polars, c'est la broderie. Je sais, rien que le mot a un côté "chaisière", "mémère" qui peut rebuter. Je revendique pourtant haut et fort ce nouveau loisir qui m'a permis de renouer avec mes origines . Lors d'un stage au mois de juillet à l'école de broderie de Quimper, j'ai eu l'occasion de m'initier à la broderie perlée sur velours noir et ma mère a choisi alors d'exhumer du grenier de la maison familiale les deux costumes traditionnels de ma grand-mère paternelle: jupes, vestes et tabliers tous brodés selon la technique que je venais de découvrir.Ma grand-mère les portait dans les années trente et peut-être pour tisser des liens entre hier et aujourd'hui, j'ai décidé de reproduire certains motifs de ses tabliers pour les broder en les modernisant.
Ce faisant, je me contente de suivre les pas de Pascal Jaouen, fondateur de l'école de broderie de Quimper, créateur du glazig, dont vous avez un aperçu sur la couverture du brodeur bleu.Il a bousculé le monde un peu figé de la broderie, partant des motifs sur les costumes traditionnels bretons pour arriver à des modèles haute couture qui rivalisent d'originalité et de beauté. Son défilé de mode au festival de Cornouailles démarrait par une présentation des costumes tels qu'on peut les voir dans les cercles celtiques et se poursuivait par ses propres créations.
Je me suis inscrite à ses cours début octobre 2007 et les premières heures ont été un véritable enfer: j'ai passé plus de temps à défaire qu'à faire, le moindre point me posait problème et je me retrouvais de nouveau dans la posture de l'élève, ce qui ne m'était pas arrivé depuis fort longtemps. Cette expérience m'a permis de réaliser que tout apprentissage se fait au départ dans la difficulté mais persévérer m'a redonné le goût d'apprendre. Devenu adulte, on fonctionne beaucoup sur des acquis et rares sont les occasions, du moins dans ma profession, de réellement engranger des connaissances nouvelles. Je suis persuadée que ce récent blog (créé avec l'aide précieuse de mon amie Christine) est dans la continuité de cette volonté d'élargir mes compétences. Il y a encore peu de temps, mes piètres connaissances en informatique étaient l'objet de railleries affectueuses de mon entourage et maintenant, je ne rêve que d'une chose: perfectionner mon blog !
Sur la lancée, j'envisage le saut à l'élastique mais il faut que l'idée mûrisse... (Ghislaine, toi qui lis cette page, je t'entends ricaner d'ici ! Si, j'en suis capable, j'ai juste besoin d'étudier la faisabilité du projet pendant... quelques dizaines d'années.)
Ce faisant, je me contente de suivre les pas de Pascal Jaouen, fondateur de l'école de broderie de Quimper, créateur du glazig, dont vous avez un aperçu sur la couverture du brodeur bleu.Il a bousculé le monde un peu figé de la broderie, partant des motifs sur les costumes traditionnels bretons pour arriver à des modèles haute couture qui rivalisent d'originalité et de beauté. Son défilé de mode au festival de Cornouailles démarrait par une présentation des costumes tels qu'on peut les voir dans les cercles celtiques et se poursuivait par ses propres créations.
Je me suis inscrite à ses cours début octobre 2007 et les premières heures ont été un véritable enfer: j'ai passé plus de temps à défaire qu'à faire, le moindre point me posait problème et je me retrouvais de nouveau dans la posture de l'élève, ce qui ne m'était pas arrivé depuis fort longtemps. Cette expérience m'a permis de réaliser que tout apprentissage se fait au départ dans la difficulté mais persévérer m'a redonné le goût d'apprendre. Devenu adulte, on fonctionne beaucoup sur des acquis et rares sont les occasions, du moins dans ma profession, de réellement engranger des connaissances nouvelles. Je suis persuadée que ce récent blog (créé avec l'aide précieuse de mon amie Christine) est dans la continuité de cette volonté d'élargir mes compétences. Il y a encore peu de temps, mes piètres connaissances en informatique étaient l'objet de railleries affectueuses de mon entourage et maintenant, je ne rêve que d'une chose: perfectionner mon blog !
Sur la lancée, j'envisage le saut à l'élastique mais il faut que l'idée mûrisse... (Ghislaine, toi qui lis cette page, je t'entends ricaner d'ici ! Si, j'en suis capable, j'ai juste besoin d'étudier la faisabilité du projet pendant... quelques dizaines d'années.)